Le regard plein de chocolat.

C'est un lien trop spécial qui m'unie à toi.

Je rêvais de me rouler dans l'herbe avec toi, au final je me suis roulée dans tes dras, mais avec toi, c'est déjà ça. Manger une pizza ne m'a jamais autant marqué. Ce n'était pas ingurgiter du gras et des féculents. C'était partager. Je vivais un peu comme toi. Entre écorchés on se comprend. Cinq longues années qu'on se "supporte mutuellement". Sans toi, j'aurai eu la vie facile et un rien m'aurait anéanti. Sans toi, je serais incapable de dessiner ma vie. Sans toi, je ne saurais pas sourire les jours de neige et avoir les larmes aux yeux en sentant ton odeur. Ta peau, ton arôme, ta vie. Tout me va en toi. Surtout tes défauts. Ton caractère infecte si amer qui m'a si souvent fait pleurer. Ton aggressivité pour des futilités qui me tenaient pourtant à coeur. Tes mensonges aussi. Mais tu es comme ça, et tout cela me va plus que bien.

Quand j'étais dans tes bras.
Mon épiderme palpitait, me priait de me confondre en toi et de dévaliser le vide de ton coeur, histoire de devenir quelqu'un. T'engloutir en susurant des mots doux à la douceur de ta bouche. Passer une main vilaine dans tes cheveux toujours plus courts. Je prenais plaisir à sentir tes morsures. J'aimais avoir des marques de toi sur moi. Dans ces moments là, je sentais que tu m'appartenais un peu. Mais l'empreinte de tes dents à déserté de mon avant-bras gauche.

Sorcellerie, que tu es.

THOMAS.